Après mon super plongeon de 3500m dans l’Amazonie équatorienne, j’ai rendez-vous à Tena où je vais passer une petite semaine dans un organisme engagé dans la reforestation durable (Ishpingo, https://ishpingo.org/)
Je les aiderai en tant que bénévole, je me suis notamment proposé pour produire une courte vidéo de leurs activités. L’équipe de Ishpingo en Equateur est assez réduite, elle est composée des deux fondateurs (Flore et Antoine) ainsi que Chloé une étudiante en agroforesterie qui effectue un stage de césure. L’équipe sera renforcée peu après mon arrivée par un second stagiaire, Leonard, également étudiant en agro.
C’est une expérience très intéressante car pour obtenir une vidéo assez complète, nous varions les activités : rencontres avec les agriculteurs locaux, et formation sur la plantation et l’entretien des arbres, récolte des fruits et transformation de ceux-ci (confitures etc…). Nous avons même eu l’occasion de nous déplacer dans les montagnes pour utiliser une distillerie communautaire dans un petit village.

Aperçu du Chimborazo, plus haut volcan du monde
L’Amazonie, c’est aussi et surtout une expérience culinaire. Le point positif, c’est les fruits : en quantité illimitée, sucrés et rafraichissants, ils sont disponibles directement dans les arbres. Je n’ai retenu que les noms de araza et de mandarina (facile).
Mais il n’y a pas que les fruits exotiques que nous offrent les locaux. J’ai par exemple le souvenir de cette gentille dame qui s’approche avec un récipient rempli d’un breuvage blanchâtre. C’est de la chicha au manioc. Peur de rien, je saisis le bol tendu et goute cette étrange boisson. Rapide bilan : niveau couleur, je l’ai déjà dit c’est blanc. Niveau consistance, comme du lait laissé au soleil pendant 2 jours. Enfin niveau gout, du vomi tout simplement ! 🙂 Du vomi un peu acide…
Autre surprise culinaire, lors d’un barbecue ! des chontacuros, des vers (1cm sur 3) achetés vivants pour être mangés grillés (parfois en brochette). Pour les avaler, il suffit d’oublier ce qu’on mange, et comme c’est croustillant ça passe comme des gâteaux apéros (seule la tête reste molle).
Voilà pour ma courte expérience en Amazonie, il fallait bien qu’un moment je me décide à partir avant que je m’enracine 😉