Mon premier contact colombien sera mon voisin dans l’avion Bogota-Carthagène qui engage la conversion à la vue de mon casque de vélo. Il me donne alors toute sorte de conseils, de sécurité notamment et s’arrange pour que les trois rangées voisines soient au courant de mon projet avant même que l’avion n’ait quitté la piste 🙂
Ma première impression à mon arrivée à Carthagène est d’abord l’impression d’être tombé dans un sauna. Une humidité très élevée à plus de 30°C, je perds un litre de sueur en 10 min. Les yeux rivés sur le tapis roulant, je commence à me détendre : j’aperçois l’énorme carton du vélo puis le carton de mes sacoches. Je remonte alors mon vélo sous les regards curieux des Colombiens.
Au moment d’enfourcher mon vélo pour rejoindre mon logement, je me rends compte tout de suite que ça ne va pas être simple de déplacer ces 50 kg dans les cols andins 😦

Je me repose le lendemain, l’occasion d’aller visiter le centre historique de Carthagène.
C’est le moment enfin de débuter ce périple ambitieux !! Mon objectif sera d’abord de longer la côte caraïbe, du plat avant d’entamer les choses sérieuses !!
Au bout de deux jours, j’ai déjà oublié mes sacoches mais cela reste parfois très dur notamment avec la chaleur impitoyable. Heureusement, les locaux sont très encourageants : des regards admiratifs, des sourires, des klaxons, des pouces en l’air… j’ai même eu droit à un « Nairo Quintana!! » par un enfant 😉

Il n’est pas rare de croiser des familles entières sur une moto (sans casque bien entendu)
Je ne ressens pas vraiment de sentiment d’insécurité, il faut cependant être très vigilant avec le vélo. Les locaux le comprennent et me proposent parfois même d’aller demander à ma place le prix des hôtels pour m’éviter de devoir déplacer tout mon chargement dans l’entrée.
Je quite la côte caraïbe à Turbo et je m’engage dans la longue ascension vers Medellin…